VISITE PEDAGOGIQUE AUX INVALIDES

En lien avec le programme d’histoire de première, Mme Lemaignen-Wajnsztok, accompagnée de Mme Franzetti et de M. M’sika, a organisé une visite aux Invalides.

Pierre Dépinay, élève de 1G1, raconte :

 Le rendez-vous est fixé à 14h, vendredi 14 octobre, dans le hall du lycée. Après une rapide vérification des effectifs, nous prenons la direction du métro. Ligne 1, changement à Champs-Elysées Clémenceau, ligne 13. Nous sortons enfin à l’air libre, l’impressionnante esplanade des Invalides devant nos yeux, sous la pluie. Marchant vite pour nous mettre à l’abri, nous passons la sécurité. Enfin nous y voilà : l’hôtel national des Invalides.

Pendant que nous attendons le début de la visite, nous admirons la grande cour d’honneur, surplombée par la statue de l’homme qui nous a poussés à nous rendre en ces lieux : Napoléon Bonaparte. Après la prise de quelques photos et la contemplation de l’architecture, la visite peut enfin débuter.

La guide nous pose quelques questions, prend le pouls de nos connaissances sur les Invalides et Bonaparte.

Elle nous apprend que l’hôpital militaire créé par Louis XIV existe toujours, mais que la majeure partie du bâtiment est occupée désormais par le musée de l’Armée. Elle nous conduit ensuite à un des étages de ce fameux musée, où tout un espace est consacré à Napoléon. Nous y découvrons des épées, fusils et autres armes impressionnantes de l’époque, mais notre guide préfère s’attarder sur d’autres points. Elle nous montre plutôt la maquette de la bataille de Lodi ou encore le tableau « Le général Bonaparte et son chef d’état-major le général Berthier à la bataille de Marengo », 1800. Elle nous explique comment Napoléon a remporté ces batailles, mais aussi comment il commanda ces œuvres pour sa propagande. Nous passons ensuite au tableau « Napoléon Ier sur le trône impérial », que la guide va décrire sous notre regard connaisseur, puisque l’une d’entre nous l’avait présenté le matin même, en cours d’histoire. Nous entrons ensuite dans la reconstitution de la tente militaire de Napoléon, où la guide brise deux mythes : Napoléon n’était pas petit pour l’époque, et même les empereurs ne vivent pas dans le luxe durant leurs campagnes.

Changement d’ambiance, nous nous retrouvons face à « Napoléon à Fontainebleau, le 31 mars 1814 », où nous admirons un Napoléon abattu après sa première abdication. Nous concluons la visite de cet étage avec deux œuvres peu communes, tout d’abord le cheval de Napoléon, le Vizir, empaillé, puis un grand panorama de la bataille de la Moscowa et, enfin, une armure de grenadier perforée de part en part par un boulet de canon durant la bataille de Waterloo.

Nous descendons ensuite sous la coupole dorée des Invalides. La guide nous explique que ce lieu était une église, destinée au roi Louis XIV, et que seule la partie faite pour les soldats blessés est toujours utilisée pour le culte. Nous admirons les différents tombeaux qui s’y trouvent, d’époques différentes, mais toutes de soldats, comme le maréchal Foch, ou le marquis de Vauban, maréchal de Louis XIV.

Puis, nous descendons, par un passage derrière l’autel, jusqu’à l’immense cercueil de Napoléon ou, plus précisément, les cercueils de Napoléon. La guide nous explique la manière dont son corps fut ramené par le roi Louis-Philippe pour plaire aux bonapartistes, et comment Adolf Hitler répéta l’opération avec le fils de Napoléon, pour plaire aux Français. Elle nous parle également des bas-reliefs, placés tout autour du cercueil, représentant les bienfaits apportés par Napoléon Bonaparte.

Enfin, nous remontons, remercions la guide, saluons nos professeurs, puis nous nous séparons, quittant les Invalides.